| | | Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. |  |
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Lune S. Rockhood
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 | | Sujet: Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. Mar 20 Avr - 19:26 | |
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Lune Socrate Rockhood
“ AND YOUR POKER FACE ? ”. NOM AU SEIN DES VALTAFËA  Abaddon ou Appolyon, qui sont les appellations Hébraïques et Grecques, de l'Ange de l'Abîme ou de la Destruction. ÂGE RÉEL 1525 ans depuis ma naissance. 1500 depuis ma reconversion. DATE DE NAISSANCE 18 Mai 485. DATE DE RECONVERSION 16 Août 510. LIEU DE RECONVERSION Londres. “ LITLLE MORE PRECISIONS ”. QUE FAITES-VOUS A WELLINGTON ? Que fais-je à Wellington ? C'est bien simple. Je suis ici car je suis un voyageur. En 1500 ans on a le temps de visiter. J'ai décidé de consacrer les trois prochaines décades à la Nouvelle-Zélande. Wellington est donc le point de départ de mon périple. De plus j'ai cru reconnaître d'anciens amis à moi par ici. Une autre bonne raison de rester. QUELLES SONT VOS PROIES FAVORITES ? Mes proies favorites ? Je n'en ai pas. Je sais bien que cela semble inconcevable de ne pas avoir de préférence marquée. Je n'aimais pas ces bougres d'ânes qu'étaient les hommes de mon époque. Mais avec le temps j'ai découvert que les hommes changeaient à l'instar de ces dames. Aussi maintenant j'aime le goût suave d'un jeune mâle qui n'a pas plus de 35ans. Mais je me repais aussi fort bien d'une jeune fille de temps en temps. ÊTES-VOUS SATISFAIT DE VOTRE CONDITION DE VALTAFËA ? Soyons sincères un instant voulez-vous ? Je n'ai pas tout de suite était enchanté. Tuer mes contemporains, les gens que j'avais apprécié me répugnait. Mais les voyants mourir les uns après les autres, fleurs qui se fanent. J'ai commencé à prendre du plaisir dans ma condition. C'est pour moi une aubaine que d'avoir vu le troisième millénaire et le vingt et unième siècle. VOUS AVEZ BIEN ENCORE UNE PART D'HUMANITÉ, N'EST-CE PAS ? Je me livre à toutes les passions humaines. Que ce soit le sexe, l'alcool ou encore la drogue. Je me drogue au travail, à la connaissance. Bien sûr je ne suis pas un fin héroïnomane, j'ai des restes d'éducation aristocratique que croyez-vous ces choses là ne se perdent pas. Je fume, beaucoup, trop. C'est un des rares plaisirs terrestres qui ne m'ait jamais lassé. Je suis une véritable encyclopédie vivante d'après certains. C'est que j'ai pour manie d'apprendre le plus possible. Les livres sont ce qui me sert de refuge. COMMENT VOUS DÉCRIREZ-VOUS EN QUELQUES MOTS ? Inutile de prendre des gants. J'ai eu plus de 1500 ans pour me faire à mon caractère, en quelques mots je dirais de moi que je suis : Manipulateur. Cynique. Hautain, si par là on juge le fait que je sais de quel milieu je suis issu. Entêté. Hypocrite. Mais je n'ai pas que des défauts, ça non. Je pourrais par exemple citer pour ma défense mes qualités. Je suis donc : Tolérant. Drôle. Poli. Intelligent. Séduisant. Mais ce ne sont que des gouttes d'eau dans l'Océan nébuleux de mon caractère. Mais il faut que je conserve ma part de mystère. “ INSERT YOUR LIFE HERE ”. ANECDOTES minimum cinq récits avec un minimum de trente lignes en tout.“ BEHIND THE SCREEN ”. présentation rapide Lune, Lunou ou encore Champy. Vous verrez en moi une personne majeure dans un mois. avatar Danny Schwarz commentaire J'aime ce forum. Le hic, c'est que je vais devoir me dépêcher pour jouer un Valtafëa et que je ne suis pas sûr de faire une fiche valable du coup. le mot magique CODE OK (justine)Quoi ? Ecoute, tu dois mal recevoir je ne comprends rien de ce que tu me racontes.Les problèmes de réseau sûrement.
Dernière édition par Lune S. Rockhood le Mar 20 Avr - 22:25, édité 6 fois |
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| | Sujet: Re: Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. Mar 20 Avr - 19:34 | |
| Chapitre 1. 500 après J.C. « Un baiser, sur tes lèvres arraché. J’ai enfin trouvé la clef. »William, c’était le nom de Lune à l’époque, n’avait pas dormi depuis deux jours. Ou du moins pas dormi de façon consistante. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas dormir. Seulement il ne trouvait plus le sommeil. Depuis que Arthur, ce sublime jeune homme de très bonne famille lui avait parlé il ne pouvait plus dormir. Ses moyens habituels pour recourir aux insomnies étaient inefficaces. Il lui avait promis de le retrouver cette nuit, dans sa chambre. Lune, puisque nous l’appellerons ainsi, n’avait pas fermé l’œil depuis. Comment arriverait-il ? Pourquoi ? Quand ? Les questions étaient toujours plus nombreuses dans sa tête, toujours plus vives. Il en perdait le sommeil et s’en donnait des migraines atroces. Voilà que depuis ce matin il n’était pas sorti de son lit. Sa mère, qui tenait à ce que son fils unique de 25 ans, à marier le mois prochain, soit en pleine forme avait fait venir un médecin qui avait administré à Lune des calmants, composés de plantes druidiques. Les maux n’étaient pas passés. Mais le jeune homme de bonne famille mettait ça sur le compte de l’angoisse. On toqua à sa porte, le temps qu’il réponde, le jeune Arthur était entré, lui faisant signe de se taire.
Lune » Arthur, dites-moi enfin ! Pourquoi vouliez-vous me parler aujourd’hui, dans ma chambre à cette heure avancée ?
Arthur » Je sais que vous n’aimez pas la demoiselle que vous allez épouser. Je sais aussi que vous me plaisez. Et j’espère que la réciproque est vraie.
Lune » Je ne… Arthur ! Ne soyez pas offensant je ne peux pas.
Arthur » Pourquoi cela ? Je vous promets de garder ça pour moi.
Lune » Assez. Arthur, s’il vous plaît, sortez de ma chambre.
Arthur » Et si je vous demande un baiser en échange de mon départ.
Lune » UN BAISER ? Arthur vous n’êtes pas sérieux.
Le charme de l’être mystique opérait déjà, Lune résistait tant bien que mal, mais l’envie de goûter à cette bouche était déjà bien trop forte. Le Valtafëa avait déjà le pouvoir et il le savait fort bien. Au bout de quelques instants, alors qu’il s’était penché à quelques dizaines de centimètres du visage du jeune Bloomstale, c’était le nom de famille de Lune alors, celui-ci se jeta sur la bouche offerte. C’était pour lui les premiers moments de plaisirs sensuels. Il découvrait avec avidité la chaleur des lèvres d’un autre. S’il avait su que ce serait les dernières. Au bout de quelques minutes, le jeune Arthur s’était dévêtu. Les choses allaient beaucoup trop loin pour que Lune ne comprennent. Il était totalement envoûté par la créature qu’était Arthur. Bientôt la robe de chambre en lin que Lune portait comme unique vêtement se retrouva au sol, les vêtements de son amant l’y rejoignirent. Pour la première fois de sa vie il faisait l’amour, c’était avec un homme, il mourrait au bûcher si cela se savait. En fait il mourrait tout court.
Le lendemain on le trouva mort. Sur son lit, nu, sa robe de chambre au sol, sur son corps inerte des traits blancs. Signes d’un plaisir masculin abondant. Il fut découvert par un ami à lui, Arthur. Personne n’y vit quoi que ce soit. On l’enterra dans la journée. Pour que les odeurs ne se répandent pas. Le lendemain de son enterrement sa tombe fut profanée dans le secret. Eléazar, c’était le « véritable » nom d’Arthur, l’avait déterré puis refermé la tombe en marbre blanc. Quand Lune se réveilla il était seul, une lettre lui était adressé. Lui expliquant tout de sa future vie. Chapitre 2. 1096 après J.C. « Ils m’ont condamné à un cercueil. Je leur arracherais yeux et cœur. »La première croisade avait été le sujet pour Lune a de nombreuses expériences. Il avait fait la découverte de sa toute puissance lorsqu’il était repu. Son comportement sur le champ de bataille lui avait valu un nom, Abaddon l’Ange de Destruction. Sur les ruines des villages il tuait sans répit, sans relâche. Se vengeant par là du sort qui était le sien. On ne lui avait pas demandé son avis pour le transformer ? Ses parents l’avaient enterré en pleurant sur le mariage qui coulait ? Bien sûr il s’était déjà vengé, depuis des siècles il était vengé. La loi du talion ne lui avait pas suffit. Il avait depuis plus de cinq cent ans collectionné les meurtres. Il avait éradiqué de nombreuses familles, juste parce qu’il avait eu envie. La sienne ? Non il préférait prendre un nourrisson à chaque génération. Dans sa lignée on appelait ça le « Syndrome William ». Ces enfants qu’on faisait et dont on prenait soin et qui mourrait dans la nuit, nus. La même mort que lui, à la différence près qu’eux ne renaîtraient jamais. Lune éprouvait un profond besoin de faire régner la peur sur sa famille qui n’enfantait plus autant, de peur que son bébé soit le nourrisson de la génération. Ainsi Lune entendait rendre sa lignée aussi pure qu’elle ne l’avait été.
Au champ de guerre il déposait les armes. Préférant ses mains, sa vitesse, ses sens aux pauvres armes humaines. Il n’était pas invincible. Il le savait fort bien. Ses expériences passées le lui avaient montré. Il n’avait pas eu de guide, seulement la lettre d’Eléazar lui expliquant qu’il devait bouger et tuer le moins possible. Bien sûr il n’avait pas écouté et un jour qu’il se repaissait en paix dans le château même qui avait vu sa mort, il croisa une cousine. Qui le voyant cria au fantôme, elle en mourût, sans souffrir. C’était un combattant hors-pair. Il n’avait d’égal que les autres Valtafëa. Son plaisir résidait plus dans le fait d’arracher une tête que dans celui de se nourrir en abondance. Il avait cinq siècles à présent. Son contrôle était bien plus grand, sauf celui qu’il n’exerçait pas sur ses pulsions meurtrières. La guerre était son exorcisme. Il sublimait sa colère en tuant, en faisant voler les corps désarticulés à des dizaines de mètres de lui. « Abaddon le terrible » ou « Appolyon l’assassin » il était connu dans l’armée adverse pour être redoutable.
Varda » Ces guerres de religions c’est n’importe quoi.
Appolyon » Je suis d’accord. Un prétexte, l’homme a besoin de se faire violence. Il est seulement trop lâche pour l’avouer.
Varda » Depuis quand es-tu si critique Abaddon ?
Appolyon » Je constate que malgré la peur que nous inspirons, ils ne se retirent pas. C’est simplement qu’ils en retirent un plaisir plus grand que leur peur.
Varda » C’est une analyse tenable.
Appolyon » Ce qu’ils appellent « la lâcheté de quitter le camp » j’appelle ça de l’intelligence.
Varda » Pourquoi ne pars-tu pas dans ce cas ?
Appolyon » Je ne risque pas de mourir moi. J’y prends plaisir, eux se morfondent jusqu’à ce que la bataille reprenne et meurent en imbéciles.
Varda » Mon ami, nous reverrons-nous bientôt ?
Appolyon » Je serais de toutes les guerres. Si tu veux me voir tu sais où le trouver Varda.
Varda » Adieu donc mon bon ami.
Appolyon » Dieu… Au revoir Varda
Ils ne se verraient pas de soixante ans. Mais pour eux le temps n’était rien de plus qu’une donnée inutiles. L’élément U de l’équation X. Personne ne pourrait comprendre. Pour eux, soixante années étaient comme une. La notion de temps avait disparu de leur vie, ou de leur non-vie. Et le champ de bataille était un moment agréable pour passer le temps aux yeux de Lune qui trouvait là une façon de canaliser ses pulsions. Chapitre 3. 1600 après J.C. « Richesse. Noblesse. Privilèges. Reviennent à rentrer chez soi après une longue absence. »Le tout Londres participait à ces soirées. C’était l’époque où Lune n’avait plus d’autres fréquentations que les grands nobles. Ceux qui l’amusaient tant de part leurs mensonges éhontés. Dans cette cour des miracles à l’anglaise les Valtafëa étaient rares, discrets, on les remarquait à leur grande beauté sans pour autant qu’elle devienne suspecte. Aux yeux des autres hommes ils avaient seulement été gâtés par la nature. C’est à cette période que Lune embrassa une nouvelle vocation. Le libertinage. D’abord d’esprit, ses siècles d’existence lui avaient donné des raisons de croire que toutes les fois, toutes les croyances, toutes les mythologies n’avaient pas de raison d’être. Aussi l’émancipation intellectuelle tombait à point nommer, toutes ces relectures d’Epicure, toutes ces tentatives, souvent vaines, d’émancipation de la morale humaine par rapport à la morale de l’église… Lune en était le témoin privilégié, il était de toutes les discussions, toujours en retrait cependant préférant ne pas trop briller en société ce qui aurait attiré l’œil.
A la cour royale il se faisait passer pour le fils unique d’une famille de nobles qui s’était éteinte lors d’un trajet. Il s’était rassasié d’eux et s’était fait passer pour le seul rescapé. Sa vie au palais fut agréable, mais au bout de deux ans il dût se faire passer pour mort. Aujourd’hui encore dans des salles d’exposition de certains musées londonien et dans la galerie d’art du palais on trouve des tableaux sur lesquels il est représenté, sur l’un d’eux il était en compagnie d’Elizabeth, dite Lilith. A cette époque Lilith et Appolyon avaient été d’excellents amis. Entre eux, les Valtafëa s’entendaient souvent très bien, leur âge, leur courtoisie et le fait qu’il sache à quel point ils étaient peu nombreux, faisaient d’eux une grande famille. Bien sûr entre certains membres du clan, c’était plus un clan qu’une famille en fin de compte, il y avait des tensions, mais comment éviter ça ? Alors que le groupe grandissait de façon logique, lente car on ne transformait pas n’importe qui. Et certains mourraient, affrontement entre membres du clan ou encore des idiots à la guerre. Lune les jugeait avec un certain détachement. Ne pas être trop attaché à des imbéciles voilà la solution, il ne fréquentait que les plus grands d’entre eux. Les siens. Ceux qui avaient une place importante à jouer.
Appolyon » Mon ami, comme il est bon de te revoir après ces années.
Varda » Tu sais bien que je ne reste pas longtemps loin de mon milieu naturel. Les nobles sont des gens agréables. Leurs petits coups bas me divertissent un temps puis je m’en vais.
Appolyon » Et puis il faut admettre que l’argent à son odeur que les autres n’ont pas. Le luxe dans lequel nous vivons quand nous sommes ici, n’est comparable en aucune façon à un autre.
Varda » Je dois admettre que l’existence éternelle à cela de bon que je peux amasser la fortune, aussi mon domaine dans le Devonshire est un havre de paix. Je t’invite à venir me visiter un jour. La bibliothèque est absolument fabuleuse. J’ai déjà beaucoup d’ouvrages, plus de trente milles, dans toutes les langues.
Appolyon » Tu sais comment m’attirer chez toi. Il faut dire que ce Gutenberg… Il nous a sauvé la vie, je n’en pouvais plus de lire des manuscrits de moine.
Varda » C’est exact, tu sais que j’ai en ma possession la première des bibles imprimées ? Je l’ai lue par curiosité, c’est un ramassis de mensonges tu t’en doutes bien, mais c’est pour sa valeur future que je la garde.
Appolyon » On ne te changera jamais, Varda.
Varda » Il faut croire que non.
Sur ces mots ils prirent la décision de partir du palais quelques mois plus tard et de vivre chez Varda quelques temps. Lune s’y sentait comme chez lui, son ami était un hôte admirable et un très fin lecteur. Ensemble ils pouvaient discuter de tous les ouvrages sans risquer de tomber un jour à court de mots.
Dernière édition par Lune S. Rockhood le Mer 21 Avr - 13:54, édité 7 fois |
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| | Sujet: Re: Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. Mar 20 Avr - 19:34 | |
| Chapitre 4. 1750 après J.C. « Tu lui ressemblais, je t’ai sauvée. Prouve que tu le mérites. »« Pandore… C’était elle. C’était cette jeune fille, si douce, si belle. Mais la jeune fille que j’avais rencontré mille deux-cent ans après la mort de ma sœur ne lui ressemblait pas autant que son physique ne le laissait croire. Cecilia. Ma sœur, mon unique sœur. La seule que j’aimais dans mon monde contemporain. Je ne m’en cachai pas, Pandore elle-même savait que si je lui avais donné un souffle de vie supplémentaire c’était grâce, ou à cause, de sa ressemblance avec ma sœur disparue sans que je n’ai pu lui donner cette deuxième chance. Pandore je l’avais rencontrée alors qu’elle avait à peine 20 printemps. J’avais un peu parlé avec elle et un jour je lui avais expliqué ce que j’allais faire. Evidemment je lui avais expliqué que l’éternité comportait des sacrifices. Plus d’amis, plus de parents.
Je ne pouvais pas imaginer que l’entente entre nous serait aussi évidente que celle entre Cecilia et moi. J’avais passé 1200 ans à la chercher, à chercher une personne qui aurait ravivé en moi le souvenir de ma défunte sœur. Maintenant que je la voyais en chair et en os. Je ne pouvais que me féliciter de l’avoir croiser. Elle avait du physique de Cecilia, les yeux, cette expression farouche et maline en même temps. Son visage poupon et son ton parfois acide. J’ai choisi de lui donner une seconde vie, pour retrouver les plaisirs que j’avais connu avec ma sœur, cette complicité. C’était terriblement égoïste, mais je ne crois pas qu’elle s’en soit plainte. Bien sûr au début elle ne comprenait pas. Vraiment pourquoi se cacher alors que ses amis étaient encore en vie, désireux de la revoir.
Je l’ai sauvée, elle lui ressemblait tellement. Elle doit me prouver qu’elle mérite cette deuxième chance, ce nouveau départ. Bien sûr elle ne me doit rien, je pense qu’elle le sait. Mais je la considère comme ma protégée maintenant. Elle le sait et y fait déjà honneur. »
Chapitre 5. 2001 après J.C. « Je savais l’homme monstrueux. Je n’avais juste pas mesuré à quel point. »Lune s’était installé à New-York depuis plusieurs mois déjà. En Février exactement. Les hommes le dégoûtaient un peu par moment. Non pas dans leurs excès, il les aimait pour ça, les bacchanales et autres orgies que le vingtième siècle avait rendu populaires et le vingt-et-unième semblait bien parti pour être encore plus fou. Explosion des mœurs et des modes de penser étaient au programme et Lune se réjouissait de voir ça. Mais ce jour là marquait la fin d’une ère. Pour Lune l’horreur humaine avait des limites, même la bombe atomique avait des excuses. Mais quand, par la fenêtre de son appartement au plafond d’un building il vit passer l’avion, l’effroi le cloua sur place. Ainsi l’homme était près à détruire un des plus grands centres de puissance au monde ? Pour quelle raison ? Personne n’en trouverait une seule qui puisse légitimer cela. Les larmes coulaient sur ses joues. Pourtant l’Ange de la destruction n’était pas un sensible. Mais même lui n’aurait jamais pensé faire ça. Tuer dans un combat est une chose que l’on arrive à comprendre, tuer des milliers, des dizaines de milliers d’innocent.
Varda » Tu te fais du mal à rester là et regarder.
Appolyon » J’essaye de comprendre.
Varda » Il n’y a rien à comprendre et tu le sais très bien Abaddon.
Appolyon » Si, il doit y avoir une raison. Tout ce que je connais, tout ce que j’ai lu, vu, entendu. Rien ne me donne de réponse.
Varda » Arrête de chercher, ça ne sert à rien.
Appolyon » J’aimerais comprendre.
Varda » Des milliards de personnes aimeraient comprendre. Notre condition ne change rien au fait que nous ne pouvons expliquer la folie.
Appolyon » Tu as peut-être raison.
Résigné. Désillusionné. Lune a perdu le peu d’espoir qu’il voyait en la nature humaine. Eternel optimiste il a cependant rapidement refoulé cette horreur pour se replonger dans une vie active. Il essaye encore maintenant d’oublier ce qu’il a vu, l’horreur qu’il a ressenti, dans les bras de jeunes amants, dans le goût d’âme de ces êtres doués pour faire le mal. Il avait souvent pensé que lui aussi faisait le mal. Mais le mal qui provoquait lui était vital, celui que les hommes infligeaient était seulement jouissif. C’était ça, qui le dégoûtait. Chapitre 6. 2010 après J.C. « La discrétion était de mise. Sombre idiot que celui qui ne la respecte pas. »La Nouvelle-Zélande. Wellington. C’était la nouvelle destination de Lune. Il avait conscience qu’un gros problème pourrait bientôt leur tomber sur les bras, à ceux de son clan et lui, car si des Valtafëa prenaient le risque de les mettre en danger. Leur existence devait être un secret, un secret absolu. Tout membre de ce clan le savait. Ne pas se nourrir de façon ostentatoire, toujours être le plus normal possible. Si des Valtafëa mettaient en danger leur sécurité et la survie de la race. Il fallait qu’on les arrête. Et sur ce point Abaddon savait que les autres membres seraient d’accord. Mais quelles mesures prendre ? Et comment les appliquer ? Aucun Valtafëa ne tuerait pas plaisir un d’entre eux si tant est qu’il y ait des coupables.
Varda » Ils doivent être punis.
Appolyon » Bien sûr qu’ils le doivent. Mais comment trouver les coupables ?
Varda » Une enquête, on peut compter sur les jeunes pour ne pas savoir être méticuleux.
Appolyon » Et après ? Les tuerons-nous ? Comment être sûr ? La présomption d’innocence va être mise sur la table. Et tu sais aussi bien que moi Varda qu’aucun coupable ne se dénoncera de bon cœur. Et qu’au contraire le Valtafëa qui se dénoncera sera probablement innocent.
Varda » Je sens les ennuis à plein nez Abaddon.
Appolyon » C’est normal. Tu comptes venir avec moi en Nouvelle-Zélande ?
Varda » Je pense t’y rejoindre plus tard. Je dois passer chez moi, régler quelques affaires.
Appolyon » Le Devonshire… Quelle belle époque. Retrouve moi rapidement, on aura besoin de quelqu’un comme toi. Ta justesse et ton pragmatisme seraient utiles.
Varda » Pour ce qui est des jugements, je te fais confiance. Ta droiture d’esprit est remarquable. Mais tu sais bien comment je suis, je n’aime pas toutes ces affaires…
Appolyon. Tu ne te mouilles pas trop je sais.
Sur ces mots ils se quittèrent, sûrs de se revoir. Lune connaissait Varda mieux que personne. Ce vieux Valtafëa de trois mille ans avait vu plus de choses qu’il était possible de l’imaginer. Un véritable aventurier. Mais il n’était pas vraiment l’être le plus prompt à la violence, il jugeait de loin ce que les autres prenaient à bras le corps. Lune et lui s’entendaient à merveille depuis plus de mille ans. C’était ce que l’on appelait un véritable ami. Mais sa frayeur face à l’affrontement ne pouvait qu’énerver le plus jeune Valtafëa des deux. Varda vouait une répugnance farouche au fait de combattre des gens de son espèce. S’il l’avait pu, il serait resté à l’époque où les hippies étaient rois. La violence pour lui n’était qu’une source de déchéance. Et c’était parce qu’il se refusait à faire du mal à un autre Valtafëa qu’il partait s’isoler dans son château du Devonshire. Il reviendrait, Lune le savait. Mais il lui fallait du temps pour se préparer à l’idée d’un jugement en cour martiale de Valtafëa coupables d’avoir mis en danger la sécurité de la race.
Lune était arrivé à Wellington en tant que fils de milliardaire. Sa fortune n’avait pas véritablement de limites. En 1500 ans il avait toujours fait en sorte de ne pas dépenser d’argent inutilement. Devenu tour à tour, tueur à gage, voleur, artiste de renom, auteur. Il avait empoché des fortunes, épousé des femmes de haut rang avant de s’en débarrasser. Sa fortune ne s’estimait pas. Il payait rubis sur ongle et on ne posait pas de question. Il avait cet aplomb des grands nobles. Cette marque caractéristique de supériorité qui ne laissait pas de doute sur son rang. Lune ne jouait pas un rôle. Il reprenait son identité. S’il voulait s’amuser il se dégottait un job de mannequin ou de danseur dans une boîte. Sa vie était constituée de nombreux plaisirs. Mais il menait son enquête dans le fond. Ayant déjà repéré des amis d’antan, comme l’était Elizabeth qu’il avait rencontré durant leur passage commun à la cour royale. La vie a Wellington s’annonçait différente des autres, rythmée par les crimes d’une bande d’idiots. Il fallait les arrêter. C’était devenu vital.
Dernière édition par Lune S. Rockhood le Mer 21 Avr - 17:16, édité 3 fois |
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| | Sujet: Re: Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. Mar 20 Avr - 19:41 | |
| Bienvenue à toi & bonne chance pour ta fiche.  Si tu n'as pas le temps de finir ta fiche, préviens-nous, on pourra t'accorder un délai. ^^ |
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| Merci mon vieux  J'vais essayer de faire vite pour qu'on puisse faire le lien qu'on a prévu   Merci M.J moi c'est ton avatar que j'aime beaucoup :O Elle est beeeeeeeeeeeeeeeelle  Merci à toi Vangelis, je vais tout faire pour ne pas avoir à négocier de traitement de faveur. Les places pour les Valtafëa risquent d'être chères, j'en ai conscience. Je vais tout faire pour en être digne dans le temps imparti |
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| | Sujet: Re: Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. Mar 20 Avr - 20:07 | |
| Mouhahaha je vais en avoir besoin Merci bien Zach' (je sais que je devrais pas t'appeler comme ça on est pas intimes xD) |
| | | | Vangelis CastellCRUELLA ADMIN ♦ one little angel face and you can rule your world
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| AMEN ! Non parce que tu sais Ô ADMIN ADOREE (oui je fais du zèle) que je suis très facilement stressé et que je suis paniqué à l'idée de ne pas être capable de remplir les conditions avant que vous disiez 'STOOOOOP ARRETEZ TOUUUT" alors du coup j'balise, du coup j'me dis, BOUUUUUGE, mais j'me dis que si j'me dis "bouuuuuuge" bah j'avais pondre un truc merdique. Désolé j'suis complètement névrosé et le pire c'est que je le sais -__- |
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| MDR. Te fous pas la pression !!! Les forums sont pas faits pour ça, quand même.  (& passer pour des admins tyranniques, non merci.  ) BREF, j'arrête de flooder mais te fous pas la pression, et va à ton rythme. |
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| | Sujet: Re: Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. Mer 21 Avr - 17:17 | |
| J'AI FINIIIIIIIIIIIIIIIIII  J'suis fier de moi j'ai pas mis 3 semaines ! (O_O) *s'auto-émeut* *smack smack* |
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| | Sujet: Re: Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. Mer 21 Avr - 17:20 | |
| Déjà ? :O J'suis... je sais pas quoi dire... Je voudrais remercier ma famille, mes fans, mon producteur, mon proxén... Tu veux m'épouser ? |
| | | | Mary Jane HerringtonWILD ADMIN ♣ follow her into the darkness, she's lost in the dark
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| | | | | Lune S. Rockhood
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| | Sujet: Re: Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. Mer 21 Avr - 17:27 | |
| Si tu veux d'moi alors j'veux de toi On va pouvoir en discuter en MP si tu veux |
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| | Sujet: Re: Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. | |
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| | | | | | Lune S. Rockhood ♦ Je t'emmène au vent. | |
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Ta fiche est complète, donc oui je te valide x)