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ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen.

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Elizabeth Callen
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Elizabeth Callen

♦ messages : 478
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♣ ARE YOU AFRAID ?
AGE: 1540 ans (23 ans)
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MessageSujet: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:30


ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. 2psroex

On m'appelle Elizabeth Callen mais ma famille me nomme Lilith. Je suis née le 2 février de l'année de grâce 470 ce qui me fais 1540 ans aujourd'hui. Je dois dire que je les portent plutôt bien. Officiellement je suis âgée de 23 ans et je suis née le 2 février 1987. C'est en l'an de grâce 493 que je fût reconverti et que ma vraie vie a débuté. Cela eut lieu en Angleterre.



AND YOUR POKER FACE ?
.


VOUS AVEZ BIEN ENCORE UNE PART D'HUMANITÉ, N'EST-CE PAS ? ♦️

Je fume très régulièrement et boit quand l'envie me prend. Je suis née bourgeoise et j'ai grandit dans l'aristocratie, je me considère toujours comme quelqu'un de supérieur et déteste qu'on me manque de respect. Je garde des traces de cette éducation dans mon langage, ainsi il n'est pas rare que je m'exprime d'une façon très soutenu. Je suis une pure anglaise, fière de mes origines je déteste les français plus que tout ! Quand je suis réellement en colère mes yeux deviennent noir. Je possède toujours l'épée du temps où j'étais chevalier, elle est soigneusement rangée dans ma chambre. Je possède également plusieurs dagues, couteaux et divers autres armes. Je garde toujours sur moi une dague.

ELIZABETH CALLEN EN QUELQUES MOTS C'EST... ♦️

mystérieuse, violente, rieuse, susceptible, fragile, indépendante, solitaire, impulsive, séductrice, rêveuse, agressive, enfantine, ironique, bagarreuse, jalouse, possessive, intelligente, complexe, philosophe, battante, dangereuse, arrogante, hautaine, folle, névrosée.



LITLLE MORE PRECISIONS
.


QUE FAITES-VOUS A WELLINGTON ? ♦️

Cela fait désormais un an que j'y vis et je dois dire que c'est une ville très charmante. J'ai toujours beaucoup admiré ce pays et lorsque l'opportunité s'est présenté je n'ai pas hésité à venir m'y installer. Vous aurez sans doute remarqué la présence de ma sœur adorée. Je ne peux pas la laisser derrière moi, quelle sorte de famille serais-je pour elle dans ce cas ? Et puis je ne peux pas dire que cela a dérangé Vangelis, au contraire. Je me plais grandement en ces lieux. Probablement parce que j'ai toujours aimé la liberté et que cet endroit reflète mon état d'esprit. La population est agréable et très chaleureuse, qui plus est la vie nocturne m'a toujours beaucoup fasciné. En bref c'est l'endroit rêvé pour quelqu'un comme moi. Je compte bien restait dans les parages un long moment...


QUELLES SONT VOS PROIES FAVORITES ? ♦️

Je ne crois pas voir de préférence concernant mes proies encore que pour moi les meilleurs restent les hommes. Ils se pensent si fort et meilleur que nous les femmes. J'aime leur prouver qu'ils ne le sont pas et que je possède tout le contrôle. J'aime lire la peur dans leur yeux lorsqu'ils comprennent enfin que je ne suis pas une femme qu'ils réussiront à avoir. C'est un tel plaisir, croyez moi. Cela dit les femmes sont tout aussi délicieuses, quoique moins amusantes. En revanche je ne tue jamais d'enfants. C'est une sorte de principes chez moi. Je leur laisse une chance en quelque sorte.


ETES-VOUS SATISFAIT DE VOTRE CONDITION DE VALTAFËA ? ♦️

Je suis plus que satisfaite ! Cette nouvelle vie m'a permis de découvrir le monde, bien que celui-ci n'a plus rien a voir avec l'époque que j'aime tant. J'ai vu le monde changer et bien que cela ne me plaise pas vraiment, j'ai aimé faire parti de toutes ces années. J'ai participé activement à certains changements. Malheureusement le monde d'aujourd'hui ne me conviens pas. Bien trop technologique à mon goût. Plus personne ne respecte l'aristocratie. Tous des chiens ! Je les hais. On pourrait croire que je ne me souviens pas de ma vie d'être humain mais c'est faux. Je me souviens de tout. J'aimais ma petite vie, bien que je rêvais de plus grande choses. Des choses qui me sont finalement arrivées. Ma transformation m'a sauvé d'une vie que j'aurais détesté. Une vie qui m'aurais fais souffrir...





Dernière édition par Elizabeth Callen le Sam 24 Avr - 18:46, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:30


ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. 35hquk5
CHAPTER ONE : give me that horizon (470-488)
.


Je suis née à Gododdin aussi appelée Lothian, un royaune situé au Nord du mur d'Hadrien et plus proche du mur d'Antonin. Je vivais dans la capitale Caer Eiddyn autrement dit Édimbourg aujourd'hui. J'ai eut la chance, ou le malheur, de naître dans une noble famille. Notre réputation n'était plus à faire et comme il était de coutume en ce temps, ma mère eut de nombreux enfants avec mon père. Quatre filles, dont j'étais l'aîné, et six garçons destinés à combattre pour, ou contre, l'empire romain. Moi et mes sœurs avions pour devoir de respecter les hommes et de nous tenir de manière exemplaire. Je détestais cette vie de servitude. Au grand désespoir de ma mère je n'étais qu'une petite rêveuse qui n'aspirait qu'à se battre pour son pays, pour sa liberté. Je refusais chacun des prétendants qu'elle me choisissais. Au lieu de me tenir droite et de courber l'échine devant les autres je passais des heures seule loin de la foule à m'entraîner au combat. Mon père me répétait souvent que j'étais meilleure que mes frères. Je cru que ma liberté me serais rendu. Je me trompais lourdement. Je n'avais que 18 ans lorsque ma mère décida qu'il était grand temps pour moi de devenir une femme et de, par conséquent, me marier. Ils convièrent grand nombre de personnalités de la région à une fête immensément grandiose. Moi je n'en avais que faire. Et parce que la foule était dense je réussis à m'échapper avant que ma chère mère ne me présente à mon prétendant. Ce fût la dernière soirée que je passais avec les miens. Ce soir là je m'enfuis sur le dos de mon cheval n'emportant qu'une épée avec moi. Je crois qu'ils ne remarquèrent mon absence que le lendemain, ou peut-être au milieu de la nuit lorsque tous les convives furent partis. J'imagine qu'ils me recherchèrent durant un temps et abandonnèrent me pensant morte. J'avais simplement quitté la région en à peine quelques jours. A cette époque personne ne posait de questions, je pu donc traverser le royaume sans problèmes. Je ne restais jamais bien longtemps au même endroit jusqu'au jour où je rencontrais un homme qui changerait ma vie. J'avais eut vent de ses exploits et j'avais la sensation de le connaître mieux que quiconque. J'appris plus tard que j'étais née la même année que lui. Arthur ou Arthorius comme les Romains se plaisait à l'appeler. Le plus célèbre des Bretons. Notre rencontre fût le fruit du hasard et bien que les femmes n'avaient nullement le droit de combattre, il m'enrôla dans ses rangs et je devins l'un de ses chevaliers. C'est là que ma vie commença...


Dernière édition par Elizabeth Callen le Mer 21 Avr - 13:38, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:31

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CHAPTER TWO : when fight means death (488-493)
.


Je crois que ma famille ne su jamais ce que j'étais devenue. Si ma mère m'avais vu sur les champs de bataille elle en serait probablement morte. Moi je me sentais vivante avec une épée à la main. Nous combattions pour Rome et bon nombre de mes compagnons étaient, tout comme moi, Bretons. Arthur restait aveugle face à Rome et suivait les ordres d'un soit disant Dieu à la lettre. Je ne cessais de le convaincre du contraire mais rien n'y faisait. Il n'entendait rien. Néanmoins nous entretenions d'excellentes relations et bien que née femme, je devenais à leur côté un des leurs, un homme. Durant cinq ans nous combattirent côtes à côtes jusqu'à ce que les Romains ne nous abandonnent aux Saxons, ces barbares sans lois. Ils détruiraient tout sur leur passage et tuerait quiconque pourrait un jour porter une épée. Je su alors que ma famille devait probablement être déjà morte. Cela termina de me convaincre et choisi de combattre les Saxons jusqu'au dernier, tout comme Arthur. Ce ne fût pas sans peine que je dû convaincre nos autres camarades, Lancelot en particulier. Cet homme que j'admirais, craignais et aimais en même temps. Un homme qui avait toujours vu en moi une sœur et parfois bien plus sans pour autant que nous ne devinrent amants. Pourtant je suis persuadé que nous nous aimions. Moi je l'aimais.

- Lancelot je t'en conjures ne te retournes pas maintenant. Pas après tout ce que nous avons vécus. Pas après toutes ces batailles, ces morts et ces victoires !
- C'est bien pour cela que je fais ce choix aujourd'hui. Ne comprends-tu pas que c'est folie ?! Nous n'en sortirons pas vivants. Pas cette fois Elizabeth.

Je avais qu'il n'avait pas tord mais j'étais aveuglée par ma soif de vengeance. Je rêvais depuis longtemps d'une telle bataille. Qui plus est je ne pouvais me résoudre à laisser ces peuples mourir ou vivre sous le joug Saxon. Si j'avais été cette femme mariée à un homme et enceinte j'aurais aimé qu'on se batte pour ma liberté. Encore une fois cette liberté me poussais à commettre l'irréparable. Mais ça je ne le savais pas encore. Je savais que nous pouvions fuir. Lancelot me parlais souvent de son pays natale et nous rêvions secrètement d'y aller ensemble. Mais l'appel de la bataille fût encore le plus fort.

- Cette liberté que l'on nous a rendu, pourras-tu en profiter pleinement en sachant que tu as laissé mourir ces pauvres gens ?

Je sus à son regard quelle était sa réponse. Nous n'en avions pas fini avec la guerre, encore moins avec ces brutes. Ce combat serait peut-être notre dernier mais comme nous le dis Arthur quelques minutes plus tard, l'histoire se souviendra que ce fût en Hommes libres que nous avions pris cette décision. Et tandis que nous nous préparions à livrer une ultime bataille, mon regard croisa celui de mon Lancelot. Il avait toujours été très intuitif et j'avais une confiance aveugle en lui. J'étais prête à lui confier ma vie sans la moindre hésitation. Et, comme si il avait perçu qu'au fond j'étais terrifiée par ce qui allait suivre, il m'embrassa avec une douceur infinie. Comme si notre dernière heure avait sonné et qu'il se devait de faire cela. Enfin je savais : Lancelot avait été mon premier amour. Et je l'avais envoyé tout droit vers la mort. Nous gagnâmes ce combat mais je perdis à tout jamais l'espoir. Le combat touchait à sa fin et lorsque je me retournais sentant un ennemi tout proche, j'eus à affronter une visions qui dépassais tout ce que j'avais pu voir durant ces années de combats. Lancelot venait de me sauver la vie au dépend de la sienne. Je le vis s'écrouler sur le sol, baignant dans une marre de sang, son sang. Une épée saxonne planté dans son ventre, il me regardais, les yeux se voilant peu à peu. J'eus tout juste le temps de tenir sa tête entre mes mains frêles et le lui hurler de ne pas m'abandonner. Il caressa une dernière fois ma joue et ainsi s'éteignit Lancelot, le plus brave des chevaliers d'Arthur. J'assistais à ses obsèques et comme il me l'avait demandé quelques temps plus tôt, je dispersais ses cendres dans un vent d'Ouest puissant, au-dessus de l'océan. Ce fût la dernière fois que je vis Arthur et mes compagnons. Je décidais de me retirer de cette vie. Je n'aspirais plus à rien hormis à découvrir ce pays si beau que Lancelot me décrivais souvent. J'abandonnais ma vie de chevalier pour en commencer une nouvelle que j'espérais meilleure. Je n'avais encore aucune idée de ce qui m'attendais dans ces contrées lointaines...


.


Cette même année je fis une rencontre qui bouleversa ma vie à tout jamais. J'avais chevauché des jours durant sans vraiment prendre le temps de m'arrêter, pensant que j'oublierais bien vite cette tragédie. J'avais évidemment tord. Finalement je décidais de faire une brève halte dans une petite ville de la côte Ouest. Après avoir mangé un repas chaud je marchais dans les ruelles sombres à la recherche d'un endroit où passer la nuit. En ma qualité de chevalier j'avais quelques avantages comme celui de ne jamais avoir à payer quoique ce soit dans les auberges que je trouvais. Malheureusement je n'eus pas le temps d'atteindre une quelconque habitation. Je sentis quelqu'un m'agrippais et me plonger plus avant dans l'obscurité de la petite ruelle. L'individu me plaqua contre la paroi froide du mur et, me bloquant tout accès à mes armes, je ne pu me défendre.

- Ne savez-vous donc pas qu'il est dangereux pour les demoiselles de se promener en de tels endroits la nuit...

Il était évident que cette homme n'attendait aucune réponse. J'étais tout simplement piégé ce qui ne m'étais encore jamais arrivé puisque j'avais toujours mon Lancelot dans ces situations pour venir à mon secours. Ce soir j'étais complètement seule et paniquée. Je sentis tout à coup ses lèvres se balader dans mon cou jusqu'à atteindre mon visage. Par je ne sais quel miracle je réussissais à lui cracher au visage ce qui ne lui plu absolument pas. Néanmoins je vis apparaître un large sourire et la seconde suivante ce fût deux yeux jaune qui me contemplait. J'étais alors incapable de crier comme pétrifiée face à cette image.

- Tu es faites pour moi ma jolie !

Et avant que je ne puisse dire quoique ce soit je sentis une vive douleur s'emparer de tout mon être. Je n'avais jamais rien ressenti de tel, pas même lorsque je me retrouvais blessée après un combat acharné. Je dû perdre connaissance quelques minutes plus tard car je me réveillais en un tout autre lieu. J'étais allongée dans un lit, la douleur avait disparu, j'avais faim et me sentais plus forte que jamais. J'étais différente, de cela j'étais certaine. J'ignorais encore à quel point...


Dernière édition par Elizabeth Callen le Mer 21 Avr - 13:39, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:32

ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. 2zq8mf9
CHAPTER THREE : a pirate life for me (1498-1579)
.


Black et moi avons passé des années délicieuses à tuer tout, ou presque, sur notre passage. Nous étions comme les rois du monde mais cela ne me suffisais pas. J'avais eut vent d'un mouvement de piraterie qui se profilait dans les Caraïbes et j'avais l'envie irrépressible d'y participer, sachant par avance que nous aurons de quoi nous divertir. Je réussissais mon coup et l'entrainais dans cette folle aventure. De par notre ancienneté, vivre aux côtés de tout un équipage ne fût pas un problème et nous pouvions contrôler notre soif d'humains. En revanche à chacune de nos haltes dans un port nous nous régalions de chair tendre. A cette époque personne ne posait jamais de questions, surtout pas lorsqu'un vaisseau pirate appareillait dans les parages. Nous eûmes beaucoup de plaisir à piller, torturer et tuer. Cette vie me plaisais et très vite je prenais de l'assurance en matière de piraterie. Un jour que le vent nous était favorable et le soleil haut dans le ciel, j'eus la forte envie de faire escale à Cuba. Cette ville dont je ne connaissais rien mais qui avait toujours été assimilé à la révolution dans mon esprit. Je fis part de mon envie au capitaine, car à mon plus grand malheur je ne réussi pas à le renverser avant cette fameuse halte. Je ne pu rien en tirer mais je savais que Black ne me laisserais pas triste comme cela longtemps.

- Oh je t'en prie ! Cuba doit être magnifique à cette époque...Et je suis sure que les femmes doivent être affriolantes ! Elles ne s'opposeront aucunement à toi...

J'imagine que j'avais un certain don pour le faire plier. Tout en lui tournant autour, n'oubliant pas de caresser son torse par moment, il abdiqua en m'embrassant fougueusement avant d'aller faire part, de façon plus radicale, au capitaine de leur changement de cap. Bien qu'à une certaine distance de là où les deux hommes se trouvaient je pu entendre le moindre petits mots de leur conversation pour le moins houleuse. Black n'hésita pas à le menacer et j'étais sure que notre cher capitaine ne passerais pas la nuit. Nous prirent donc la direction de Cuba et, par bonheur, nous y arrivâmes au soleil couchant. Il ne nous fallu pas plus de quelques minutes pour rallier le centre de la ville, là où le rhum coulait à flot et où les marins trop saouls seraient à ma merci. Certes cela n'avait rien de bien amusant mais je savais que Black prendrait du plaisir à torturer une demoiselle en détresse. Je ne niais pas être quelque peu jalouse et ne me gênais surtout pas pour le lui faire savoir. Néanmoins je savais être sa favorite. Nous entrâmes dans le premier bar qui se trouva à portée de mains et notre chasse débuta enfin. Comme la plupart du temps je choisi le bar comme lieu de reconnaissance. C'était là que je choisissais toutes mes victimes, ou du moins la plupart. Seulement ce soir il arriva une chose que je n'avais pas prévu. Le capitaine, encore sobre, s'approcha de moi et caressa ma cuisse droite dans un geste habile.

- Alors ton garde du corps n'est pas là ma toute belle ?

Et tandis qu'il continuait à me caresser je lui répondais calmement que non. Il se fit plus pressant, tentant de m'embrasser ce que je lui refusais bien sur. Il décréta néanmoins que mon tour était venu et m'amena de force à l'étage. Je compris son plan et un sourire satisfait vînt illuminer mon pâle visage. Lorsqu'il me jeta dans la petite pièce où seul un lit se dressait, il prit soin de fermer la porte à clé derrière lui. Moi, je m'asseyais sur le dit lit, calme et souriante. Il s'approcha de moi et avec brutalité il s'allongea au-dessus de moi, embrassant mon cou et essayant de retirer mes vêtements. Je le laissais faire un temps jusqu'à le repousser violemment sur le sol. L'ai stupéfait il me regardait à moitié effrayé et excité.

- C'est à mon tour de jouer.

Je portais sur moi cet air si doux et enfantin. Cet air si trompeur en vérité. Je commençais par arracher sa vulgaire chemise, usée par le temps et le labeur, puis, feintant une envie de lui, je caressais son torse crasseux et poilu avant d'enfoncer avec puissance ma main au fond de ses entrailles. Il hurla de douleur mais je savais pertinemment que personne ne l'entendrait. Pas dans un tel endroit où les cris étaient chose commune. Moi je riais aux éclats, comme une enfant devant un spectacle amusant. Je léchais un de mes doigts, me régalant du goût de son sang puis je retirais quelques uns de ces boyaux le faisant s'évanouir du même coup.

- Tu n'a pas aimé ce jeu ?

Je soupirais et décidé de mettre un terme à cette mascarade en me régalant de son âme plus que noire, quoique pas autant que la mienne. Je quittais les lieux sans plus m'attarder. Je vis immédiatement Black, en charmante compagnie et lorsqu'il me vis, les vêtements en sang il sembla contrarié de devoir me rejoindre. Nous quittâmes la petite auberge et pénétrèrent dans une ruelle sombre où personne ne semblait vouloir venir. Il me gronda fortement ce soir là. D'abord parce qu'il n'avait eut le temps de s'amuser qu'avec deux jolies femmes, ensuite parce que j'avais tué le capitaine de notre navire. Ce fût l'une des dernières fois où nous naviguèrent en tant que pirates. Après cet épisode, Black décida qu'il était temps de changer d'hémisphère et nous partîmes vers les Indes pour un temps.


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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:33

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CHAPTER FOUR : when the curtain hits the floor (1792-1886)
.


L'Inde était un pays magnifique où il était bon de vivre. Les Anglais avaient depuis quelques années investit les lieux, de ce fait nous furent royalement accueillis. Il ne fallu pas plus de quelques semaines pour faire de nous des gens tout à fait respectable et respectés. Je devins une sorte de duchesse, une femme pleine de noblesse et j'étais certaine de faire quelques jalouses. Black m'offris une demeure tout à fait à la hauteur de mon statut et nous firent bon nombre de fêtes, agrandissant notre cour et dominant la classe aristocratique des lieux. Qui plus est il y avait toujours un nombre remarquable d'aborigènes mâles et femelles pour nous divertir. Je crû que le paradis nous ouvrait ses portes ! Ce fût bel et bien le cas pendant un temps. Nous adorions cette notoriété nouvelle, moi en particulier qui m'étais toujours considérée comme quelqu'un de très noble. J'avais enfin trouvé ma place, celle que je méritais vraiment. Encore une fois, les aborigènes ne s'inquiétaient nullement de la disparition des leurs et personne ne posait aucune question. Qui plus est nous avions fait la connaissance d'autres Valtafëa et Black m'obligea à devenir une sorte d'amie pour eux. Je n'en avais que faire, cependant j'abdiquais devant son regard. Nous coulions des jours heureux, je ne voulais nullement compromettre notre bonheur. J'aimais cette vie, j'aimais l'Inde et j'aimais pouvoir m'épanouir dans ce cadre. J'étais comme une enfant courant dans une verte prairie. Je m'amusais sans cesse, riais aux éclats sous le regard attentif de mon Black. Je savais que je comptais énormément pour lui et ces années furent sans doute les plus belles de ma longue vie. Malheureusement tout à une fin. Je crois qu'il se lassa de ce petit jeu. Ou du moins de moi. Il prenait de plus en plus de petites servantes pour assouvir ses pulsions sexuelles. Moi je restais en retrait, attendant un geste de sa part. Bien sur il me désirais toujours autant qu'avant mais je savais au fond que cela n'avait plus aucun rapport. La saveur d'antan semblait s'être éteinte. J'essayais tant bien que mal de le faire réagir en me donnant en spectacle sous son nez. J'avais, plus d'une fois, était prise par des hommes de la haute société sans qu'il ne daigne m'accorder un regard. J'avais la sensation de ne plus exister à ses yeux. Je dû le lui faire comprendre avec toute la colère accumulait ces dernières années. Je ne le ménageais pas ce jour là, pensant qu'il allait enfin changer. Mais rien. Il continua son petit manège, me prenant uniquement lorsque la chair manquait. Ce fût pour moi de trop. Un jour que nous avions conviés toute la haute aristocratie en notre demeure, je choisissais avec soin un Valtafëa pour être mon cavalier cette nuit. Je fis en sorte que Black nous voit très clairement avant d'entraîner mon jeune ami dans les jardins. Ce fût sans compter sur la rapidité de mon géniteur qui m'agrippa le bras avant même que nous ayons atteins les escaliers de marbre.

- A quoi est-ce que tu joues Lili ?
- Ne m'appelle pas comme ça ! lui criais-je, tout en dégageant mon bras de son étreinte.

Il ordonna d'un regard et d'un signe de la tête, au Valtafëa de nous laisser. Il ne se fit pas prier, sachant combien Black pouvait être violent lorsqu'il s'agissait de moi. Nous nous affrontions du regard, moi attendant qu'il dise quelque chose, lui cherchant probablement une quelconque explication à ce comportement. Néanmoins aucun de nous ne parla et après une minute il m'enlaça avec force et m'embrassa contre mon gré. J'avais acquis une grande puissance avec les années, je le repoussais donc sans trop de mal, sous les yeux de tous nos invités.

- J'en ai assez Black ! Je ne suis pas une poupée avec laquelle tu peux jouer quand cela te chante. Je sais maintenant. Tu n'a aucun sentiments, tu es vide !

Et avant que je ne comprenne ce qu'il se passait il me gifla. J'entendis vaguement nos invités s'indigner. Moi je me tenais la joue, meurtri par ce geste, au bord des larmes. Jamais Black n'avait osé lever la main sur moi de la sorte. Avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit je m'enfuyais dans l'obscurité des jardins. Ce fût la dernière fois que nous nous vîmes. J'imagine qu'il attendit mon retour quelques temps, pensant que j'étais incapable de vivre sans lui. C'est pourtant ce que je fis. Avec le temps j'appris à le haïr sans pour autant cesser de l'aimer. J'enfermais ma peine au fond de mon cœur et faisait en sorte de ne plus jamais parler de ce terrible passé. Je m'étais fabriquer un cocon impénétrable. J'avais à nouveau perdu tout espoir en la vie, en l'amour.


Dernière édition par Elizabeth Callen le Ven 23 Avr - 11:17, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:34

ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. X2l851
CHAPTER FIVE : together we can rule the world (1901-1942)
.


Certaine rencontres vous marque à jamais. Je ne pensais pas me remettre à chasser avec quelqu'un avant longtemps mais cette jeune fille encore insouciante me donna cette envie. Il ne fallu pas plus d'une semaine pour que Vangelis ne me suive partout. Nous devinrent d'excellentes amies et de redoutables adversaires. Je compris relativement vite que l'Europe serait bientôt en proie à une guerre fascinante. Je ne me trompais que très rarement. En effet la première guerre mondiale éclata en 1914 nous offrant sur un plateau d'argent la mort. Les humains coulaient à flot comme le vin à l'époque Romaine. Nous n'avions plus besoin de partir en chasse, ils se bousculaient à notre porte. Tout ces soldats blessés, ces familles au bord de la mort... Nous nous sommes régalés de leur chair, à tous. Il y avait tant de mort que personne ne se préoccupait de savoir quel avait été le coup fatal pour ces malheureux. Nous pouvions nous régaler sans nous faire le moindre soucis. Aucune chance d'être découvert dans un tel chaos. Mais cette première grande guerre n'était rien face à la seconde. Moi qui avait vécue toutes ces années, moi qui avait tué sans éprouver le moindre remords, je vis combien les êtres humains pouvaient être cruels. Je dois dire que je ne comprends toujours pas comment des hommes ont pu faire ça à leur semblable. Cela me dépassait. Néanmoins nous ne nous privions pas de chair fraiche et lorsqu'un homme nous suppliait de le tuer plutôt que de devoir mourir sous le joug Nazi, nous acceptions. Comment leur refuser une telle faveur ? Étrangement nous étions devenus leur sauveurs. Et un jour que nous étions de passage en France dans une région où les Allemands avaient élus domicile et traqués sans relâche les Juifs, nous firent une rencontre pour le moins déconcertante...

- Je dis qu'on devrait les tuer ! Ils doivent être particulièrement délicieux ces petits anges...
- Hors de question Vangelis ! lui ordonnais-je en la retenant par le bras. On ne touche pas aux enfants. Non, nous allons les aider.
- Oh vraiment ? J'aimerais beaucoup savoir comment tu comptes faire ça !

Pour toute réponse je lui offrait un sourire diabolique qui en disait plus ou moins long. Nous avions tués leur parents sans savoir que ces deux petites filles étaient cachées dans le sous sol. En fouillant la maison Vangelis les avaient trouvé. Je ne tuais jamais d'enfants, j'avais donc décidé de leur donner une chance de quitter cette partie du pays pour rejoindre la France libre. Mon plan marcha à la perfection, malheureusement pour mon amie qui n'attendait qu'une chose : les dévorer. Par chance nous avons pu nous régaler de quelques nazis qui effectuaient un contrôle de routine avant la frontière. Tuer des nazis était une chose fort plaisante pour moi. Ils n'étaient que des porcs. Même si je ne portais aucun intérêt à la race humaine je ne pouvais pas rester insensible face à toute cette horreur perpétuée par d'autres Hommes. Jusqu'où cette folie irait ? Cela importait peu. Je savais que la nourriture ne manquerait jamais. Avec ou sans cette guerre. Nous avons poursuivis notre route, parcourant chaque pays en proie au chaos, torturant, tuant et nous régalant de tout ceux qui croisait notre chemin. La vie avec Vangelis avait l'air d'être un jeu et je dois dire que j'ai passé d'excellentes années en sa compagnie. Aucun hommes ne nous résistaient, nous étions devenues de vraies femmes fatales. Des femmes que bon nombre de gens auraient préféré éviter à tout prix. Je sais que nous avons tués bon nombre d'officier hautement gradé, ce qui me plais d'ailleurs énormément ! Je prenais un malin plaisir à choisir ces militaires et à les torturer jusqu'à ce qu'ils rendent leur dernier souffle. Cela n'en était que plus excitant ! A mes côtés Vangelis en apprenait d'avantage chaque jours et je voyais la petite Valtafëa s'épanouir à mes côtés. Bien que très intrépide, chose qui m'agaçais au plus haut point, nous nous entendions à merveille et elle aimait m'entrainer dans des plans plus farfelues les uns que les autres. Même si j'ai toujours montré quelques réticences à ses idées je l'ai toujours suivi et j'en ai toujours tiré une grande satisfaction. Malheureusement notre joyeux histoire se termina à l'Est de l'Europe lors d'une bataille que nous avions mal préparé. Je l'ai perdu ce jour là et bien que je me faisais beaucoup de soucis j'étais certaine qu'elle se portait à merveille. Après tout, elle avait reçu la meilleure des éducations à mes côtés !


Dernière édition par Elizabeth Callen le Ven 23 Avr - 17:10, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:34

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CHAPTER SIX : the beggining of something new (2009-2010)
.


(...)


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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:35


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    présentation rapide ♦️ Florence, la méchante admin, haha.
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    commentaire ♦️ Va voir ailleurs si j'y suis (aa)
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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:41

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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 12:50

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE Very Happy
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Soren M. Fisher
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MessageSujet: Re: ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. ELIZABETH CALLEN ▬ the story of a queen. EmptyMer 21 Avr - 13:15

    Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuue Laughing.
    Bouge toi de la finir ta fiche Razz. Faut que tu lises la mienne et qu'on trouve un lien Twisted Evil
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