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« Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R.

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Angel McGregor

SPARKLING ANGEL

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Angel McGregor

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MessageSujet: « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. EmptyLun 26 Avr - 18:34



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LE FLAMINGO




Une soirée entre potes avait été décidé et je n'avais pas eut d'autres choix que d'y participer. En effet, certains trouvaient que je bossais trop, depuis que tous ces meurtres étaient survenus à Wellington, et que je ne m'amusais plus comme autrefois. Personnellement, ne pas sortir ne m'avait pas manqué. Je n'étais pas aussi fétard que tous ceux qui m'avait forcé à venir ce soir. Nous marchions tous les quatre : deux amis, mon meilleur ami et moi-même, en direction du Flamingo, la boîte de nuit branchée du coin. Là où tous les jeunes se retrouvaient presque tous les week-ends pour boire et danser jusqu'au petit matin. Je les plaignais. Je n'avais pris ce soir que mon porte-feuille et mon portable, encore une fois obligé par le trio infernal de laisser mon appareil photo chez moi. Ils m'avaient bien eut sur ce coup-là car il m'arrivait que très rarement de ne pas me balader avec mon matériel de travail. J'en rigolais, mais dans le fond, je ressentais comme un vide que seul la présence de cette appareil pouvait combler. C'était stupide et pourtant je ne pouvais me contrôler. Il faut dire que je n'essayais même pas. On se demandait après pourquoi j'étais tant attacher à ce foutu et magnifique appareil.

Arrivés au lieu de notre destination, je laissais les autres entrer avant de m'engouffrer à mon tour dans la discothèque après avoir attendu quelques minutes à l'extérieur. Nous n'avions rien à mettre aux vestiaires, c'est pourquoi nous partîmes vers la piste et surtout le bar, l'endroit où je passerais certainement le plus de mon temps ce soir, bien que j'aimais danser. Mais je ne sentais pas la "fièvre du samedi soir" en moi, aujourd'hui. Les trois devraient faire avec car si l'envie n'est pas présente, je ne bougerais pas mes fesses de ce tabouret sur lequel je venais de les poser. La première tournée fut commandée et les verres apportés alors que mes amis tentaient de trouver LA perle rare parmi toutes les belles demoiselles présente ici.

- Celle-là, là bas. Elle est vraiment pas mal du tout. Il me regarda. Je tournais alors la tête en direction de la jeune femme en question.
- Pour un détournement de mineur, elle serait parfaite. Répondis-je au taquet. Mon ami me regarda et finit par reprendre la discussion avec son autre voisin qui lui semblait très intéressé par toute la gente féminine de la boîte. Mon regard se jetta alors sur mon meilleur ami. J'espère au moins que toi tu as la tête sur les épaules ?
- T'inquiète pas. Me dit-il en tapottant gentillement mon épaule. De toute façon, ce soir, je les surveille tous les deux. Je n'ai pas encore envie de me faire jetté d'une boîte de nuit à cause de leurs conneries.

Nous rigolions en coeur, trinquant en même temps à cette soirée qui ne faisait que commencer. Mes yeux bleus se portèrent alors tout autour de moi, pivotant en même temps sur la tabouret du bar. J'observais les gens jusqu'à ce que je remarque qu'un homme, un peu plus loin, ne me lachait pas du regard. J'en fis abstraction et repris une gorgée de ma boisson favorite.

- Bon allez, on se bouge le cul les mecs ? Tout le monde hocha la tête sauf moi, bien évidement. Vas-y, Angel ! Amuses-toi ! Montre-nous que tu sais faire autre chose que ton boulot. De toute manière, on t'emmène de force si tu ne te décides pas. Je me tus, attendant de voir s'ils allaient vraiment passer à l'acte tous les trois. Et malheureusement, ce fut ce que se produisit. Mais avant qu'ils n'aillent plus loin, je les interrompis.
- Eh !! Du calme, les gars ! C'est bon, je viens. Je me suis alors levé avant de vider mon verre et de suivre mon trio vers la piste de danse où une chanson de David Guetta, Sexy Bitch, venait de faire son apparition. Malgrès mes reticences passées, je fus directement à l'aise dans cet environnement dansant et je me mis à bouger au rythme de la musique qui résonnait tout autour de moi.


Dernière édition par Angel McGregor le Mar 27 Avr - 22:31, édité 2 fois
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Lune S. Rockhood

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MessageSujet: Re: « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. EmptyMar 27 Avr - 19:56

    Les bars, la folie, ma lubie. Je n’avais pas eu la chance était humain de profiter de l’ivresse, à l’époque où j’étais né on ne connaissait que trop peu les plaisirs que procuraient la boisson. On préférait trouver des moyens plus violents pour s’enivrer. Bien que les alcools soient déjà des produits répandus, nous n’étions pas vraiment adeptes. Ou du moins je ne l’étais pas. Si j’avais su ce à quoi je renonçais aucun doute que je me serais adonné à la boisson bien plus tôt.

    Ma seconde vie m’avait permis ça, découvrir des plaisirs que je ne connaissais pas. En dehors de celui qu’on pouvait ressentir lorsqu’on tuait un homme, embrassait sa vie à pleine bouche. Le fait même d’être immortel et puissant était une chance. Une chose à connaître. Mes siècles d’expérience m’avait permis de découvrir des joies que je n’aurais pas soupçonnées. Les joies physiques étaient les principales causes de jouissance. La vitesse à laquelle je me déplaçais, l’augmentation considérable de mes sens ainsi que la capacité décuplée de mon cerveau à engranger des informations étaient autant de nouveautés qui avaient fait de moi le plus heureux des hommes. Ma soif de pouvoir était intarissable, quant à mon désir de connaissance il n’aurait de cesse que le jour où je mourrais. Ce jour n’était pas prêt d’arriver et c’était bien là l’essentiel.

    Je ne faisais aucun distinguo. Que ce soit des informations capitales pour l’Humanité, comme des détails sur les gens. Je retenais tout, pour ne pas risquer de paraître idiot. J’avais chez moi, dans une salle cachée derrière une bibliothèque, fermée par une porte dissimulée sous du papier peint, tout un arbre généalogique de la ville dans laquelle je vivais. J’avais lancé des recherches sur les gens qui vivaient ici. Les plus connus, les plus populaires, les plus influents, les plus loufoques. Au final j’avais une liste de près de mille noms. Parmi lesquels figuraient des hommes politiques mais aussi des sportifs sans passer pas certains journalistes et des fous. Je n’avais pas tenu à faire de distinction, me tenir au courant de l’actualité était ma priorité. Ce soir là dans le bar j’avais reconnu un de ceux sur qui j’avais un dossier. Un jeune homme, en comparaison avec moi il était immensément jeune bien qu’en apparence il soit plus âgé, qui était un journaliste que je considérai comme étant dans le vent. Les gens ne retenaient pas son nom parce qu’ils étaient stupides. Mais moi je m’étais intéressé à lui depuis le début.

    Son regard croisa le mien. Je ne détournai pas les yeux. Je savais ce que j’avais à faire. Tâter le terrain pour voir où il en était de son enquête sur les assassinats, que je savais être commis par des Valtafëa, de Makara River. Se faire des alliés de ceux qui étaient en fait des dangers. Les éloigner de la vérité pour mieux se protéger. J’étais le maître de la destruction, de l’abîme. Mais mes capacités ne s’arrêtaient pas au fait d’avoir arraché plus de têtes. Je savais comment retourner les esprits. J’étais un roi en matière de manipulation. Encore un jour j’aurais à me distraire intellectuellement avec ces idiots d’humains. Bientôt il se leva pour danser, un peu réticent. Mais finalement il fut pris par le rythme d’une chanson quelconque. Voilà qui compliquait légèrement les choses, attendre était une chose assez peu rationnelle pour moi. Le temps n’avait absolument aucune valeur quand vous vivez depuis 1525 ans. Il fallait le savoir. Quelques chansons plus tard ils se rassirent. Je me levais donc en direction de la table. Une fois arrivé des regards interrogateurs me fixèrent.

      Lune » Permettez que je parle avec Angel seul à seul.
      Inconnu 1 » T’es qui toi ? Tu lui veux quoi à Angel ? Il est pas PD tu sais ?
      Lune » Ecoute cow-boy, j’ai pas envie de devoir te régler ton compte pour parler avec ton ami. Alors, s’il te plait. Dégage.
      Inconnu 1 » FAIT GAFFE JE VAIS T’EXPLOSER LA GUEULE !


    Ma main se posa contre sa cuisse et la comprima avec force, une force bien supérieure à celle d’un homme normal, mais ça il l’ignorait. Son visage se crispa de douleur. Je ne me serais pas arrêté si je n’avais pas eu à parler.

      Lune » Et maintenant dégage.


    Une fois que les amis du journaliste furent partis je m’asseyais à la place d’un d’entre eux et faisait signe à un des serveurs que je connaissais bien de nous mettre une tournée de ce que buvait Angel et un champagne pour moi.

      Lune » Avant toute chose, désolé pour cette entrée en matière brutale mais ton pote est vraiment débile. Parlons de choses sérieuses. Les meurtres d’aujourd’hui. Si je te dis que je suis capable de te faire faire ta petite enquête en cachette tu me promets que je peux compter sur ton silence ? Avant que tu ne demandes pourquoi je t’explique. Je veux savoir qui a fait ça. Alors, partant du principe que je te donne accès à toutes les informations que tu veux, j’attends en retour que tu me tiennes au courant de l’avancée de tes recherches. Considère que tu es l’artiste et moi le mécène.


    La proposition était alléchante et gratuite. Comment pourrait-il refuser ? Et s’il refusait, je le ferais chanter. Au jeu du chantage j’avais des millénaires d’expérience. Il ne pouvait pas gagner. L’agnelet face au grand loup-garou.
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MessageSujet: Re: « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. EmptyMar 27 Avr - 23:20



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Je dansais. Mes amis ou du moins mon meilleur ami avait réussi à me faire lever du tabouret du bar. Il avait réussi et cela se lisait sur son visage tout souriant. Il m'agrippa alors par l'épaule en passant son bras derrière ma nuque, dansant à mes côtés. Il avait très bien compris qu'en cet instant, je profitais de ma soirée avec lui, avec eux. Mais c'était surtout grâce à lui si j'étais venu et si je bougeais au ryhtme des chansons qui défilaient en cette soirée festive.

- Tu vois que tu t'amuses ! Me dit mon meilleur ami alors qu'il produisit un pas de danse que moi-même je ne pourrais reproduir ni même décrire. Je rigolais. Il s'amusait également et faisait le con comme à son habitude.
- Je ne dirais rien sur ce que tu viens de faire ! Lui répondis-je avec toujours le même sourire aux lèvres alors que la chanson se terminait.
- Je paye ma tournée !!! Cria l'un des deux autres. Je ne les aimais pas spécialement. On était déjà sorti tous les quatres mais rien de plus. Ils étaient tous les deux surtout des amis de mon meilleur ami. On va dire que je les supportais, tout simplement.
- Ca me va ! Il tourna la tête pendant quelques secondes et revint avec un sourire jusqu'aux oreilles. Qu'allait-il encore sortir comme connerie ? On peut inviter de belles créatures ?
- Je crois pas. Elles vont encore te foutre des rateaux monumentaux !! Tout le monde rigola, moi y compris. Biensur, le concerné resta de marbre.

Nous sommes alors tous partis en direction du bar afin de prendre notre commande. Une fois prise, nous nous installâmes à une table, situé un peu plus loin de la piste de danse. Un peu de repos ne me ferait pas de mal. Je m'installais sur la banquette avec mon meilleur ami alors que les deux autres s'installèrent sur les chaises. Je bus une gorgée de mon gin fizz - ma boisson préférée - avant d'avoir un fou rire, causé par une nouvelle connerie de mon inspecteur préféré. Le temps passait vite en si bonne compagnie que mon verre si vida plus vite que je ne l'aurais cru. Soudain, l'inconnu qui m'avait fixé en début de soirée se présenta à nous et plus précisement à moi si je ne l'avais pas encore deviné.

- Permettez que je parle avec Angel seul à seul. Mon regard azuré se planta dans celui de ce jeune homme.
- T’es qui toi ? Tu lui veux quoi à Angel ? Il est pas PD tu sais ? Je ne rigolais pas. Je ne trouvais en aucun cas la situation amusante. Il était déjà saoul. Au moins, il restait toujours le même.
- Ecoute cow-boy, j’ai pas envie de devoir te régler ton compte pour parler avec ton ami. Alors, s’il te plait. Dégage.
- FAIT GAFFE JE VAIS T’EXPLOSER LA GUEULE ! Puis, sans que je voye ce qui se passe, je vis cet ami se crispait de douleur. J'essayais de me retenir de rire. Son visage était comique, lui, qui se croyait drôle avec ses blagues à deux balles était beaucoup plus amusant avec ces mimiques exagéré ou non. Mais je ne pus me retenir longtemps, j'éclatais de rire.
- Et maintenant dégage.

Ce jeune inconnu paraissait très sérieux alors que je ne pouvais d'avoir un sourire au coin des lèvres en voyant les réactions de mes amis et surtout celle de mon meilleur ami inspecteur. Il était surpris par tant d'autorité alors que d'habitude, l'autorité c'est lui. Tous les trois partirent alors me laissant en compagnie de cette homme dont je ne connaissais rien mais qui, apparement, me connaissait déjà. Comment pouvait-il connaître mon prénom alors que je ne l'avais jamais rencontré ? J'étais intrigué par tant de mystère qui planait autour de cet inconnu.

- Avant toute chose, désolé pour cette entrée en matière brutale mais ton pote est vraiment débile. Parlons de choses sérieuses. Les meurtres d’aujourd’hui. Si je te dis que je suis capable de te faire faire ta petite enquête en cachette tu me promets que je peux compter sur ton silence ? Avant que tu ne demandes pourquoi je t’explique. Je veux savoir qui a fait ça. Alors, partant du principe que je te donne accès à toutes les informations que tu veux, j’attends en retour que tu me tiennes au courant de l’avancée de tes recherches. Considère que tu es l’artiste et moi le mécène.

Je comprenais où il venait en venir. Cependant, comment voulait-il que j'accepte alors que l'on ne se connaissait même pas ? Ou plutot que je ne le connaissais pas car il semblerait que j'étais encore le seul d'entre nous deux à ne rien savoir de la personne assise en face de soi. C'était impossible, je ne pouvais accepter sans informations suplémentaires concernant mon "mécène" comme le disait si bien ce jeune entreprenant.

- Je dois bien avouer que cette proposition est très alléchante... Mais je ne peux pas accepter. Je ne vous connais pas et je ne sais pas dans quoi je pourrais mettre les pieds. Il me faut une assurance de vos propos et la preuve que vous êtes sincère parce que sinon vous pouvez directement repartir d'ici et me laisser avec mes amis aussi débiles soient-ils. Bon, je veux bien avouer que l'autre est un vrai débile. Mais ce n'est pas pour ça que je vais dire oui à votre offre. Je me tus quelques secondes avant de reprendre. A vous de parler maintenant. Montrez-moi que je ne fais pas le bon choix en refusant votre offre. Dis-je avec un petit sourire malsain alors qu'un nouveau gin fizz fit son apparition devant moi.
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MessageSujet: Re: « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. EmptyMer 28 Avr - 23:11

Le refus. Rien n’est plus dur à digérer qu’un refus. Enfin, quand on a passé 1500 ans à en connaître, à en rencontrer, on finit par s’habituer ? Non, du tout. Pour moi les refus étaient dotant plus difficile à accepter que je pouvais à volonté manipuler les gens. Leur faire faire ce que je voulais. Aussi bien grâce à mon charme qui attirait homme comme femme que grâce à ma collection d’information plus destructrices les unes que les autres. J’étais la fumée que les hommes ne pouvaient attraper, mais qui les entourait jusqu’à ce qu’ils étouffent. Voilà comment je me voyais. Insaisissable mais terriblement pénétrant. Ce refus là ne m’étonna pas. Il n’aurait pas dû dire non. Parce qu’accepter c’était passer sous la menace, sous le fait que je devais lui montrer que je tenais les rennes en main. Mais maintenant qu’il m’y contraignait j’allais lui faire comprendre pourquoi il devait accepter.

    Lune » Rien d’illégal. Il suffit de graisser les pâtes des bonnes personnes. Mais, Angel… Tu n’as pas le choix. Tu crois avoir le choix, mais tu vas accepter.


Je n’avais même pas encore adopté la posture, le ton, la consistance de la personne qui faisait du chantage. Je n’en avais pas besoin s’il avait un cerveau il n’aurait pas besoin de longtemps pour comprendre que je ne m’apprêtais pas à lui proposer de jouer au rami. De toute façon j’avais toujours préféré les jeux de stratégie plus complexes, du genre tarot ou bridge. Mais trêves de pensées inutiles. Je devais maintenant entrer en jeu. Alors que ma coupe de champagne et son gin fizz arrivaient. Je m’assis plus confortablement sur le tabouret, trouvant la parfaite imbrication entre l’objet et mon fessier. Mes yeux se plantèrent dans les siens. Je n’y décelais qu’un vague doute. Peut-être se questionnait-il sur la suite des événements. Mais qu’il ne cherche pas. Ils seraient forcément plus surprenants que prévus.

Qu’avais-je sur lui qui pouvait le mettre dans le pétrin ? Que savais-je qu’il tentait de cacher ? Que pourrais-je faire de mes informations ? Autant de questions qui devaient commencer à faire leur chemin dans la boîte crânienne au demeurant correctement remplie du jeune journaliste. Je sentais qu’il commençait à se crisper, la colère montait probablement en lui en même temps que la peur face au futur boulet de canon qui allait débarquer dans la conversation. Boulet de canon dont je lâchais la prise.

    Lune » 2002 t’en souviens-tu ? Pauvre môme effondré que tu étais après qu’elle t’ait largué. Je pense que depuis le temps le Wellingayton Club a dû t’oublier, mais moi je me souviens bien de ton déhanchement saccadé. Je sais tout de l’histoire. Du début à la fin. Je pense te l’apprendre mais il est mort quelques jours après votre nuit.


Je décidai de laisser un temps à Angel pour se faire à l’idée. L’idée même que quelqu’un sache tout de cette mésaventure qui lui était arrivé quelques années plus tôt. Je pouvais tout à fait comprendre qu’il veuille me frapper pour avoir prononcer des mots aussi violents à ses yeux. Lui montrer ainsi ma supériorité était le seul moyen de le convaincre. J’en étais intimement convaincu, je ne sortais jamais mes armes pour rien. S’il fallait qu’un adversaire ne meure, alors je l’assassinais en utilisant l’artillerie lourde. Cette fois encore je n’y étais pas allé de main morte. Mais je n’y pouvais rien c’était ainsi que je fonctionnai. Avec un autre j’aurais peut-être utilisé la violence, mais j’avais l’intime conviction qu’il ne se laisserait pas impressionner et qu’il avait une particularité, sinon son odeur que je ne trouvais pas désagréable, il dégageait quelque chose. Je ne savais pas ce que c’était et je me promettais donc de le découvrir, comme tout le reste d’ailleurs.

    Lune » Soyons clair. Je m’appelle Lune. Je ne te veux aucun mal. Je veux juste t’engager pour mener ta petite enquête et me donner les informations avant de t’en servir dans tes articles si tu le souhaites. En gage de ma sincérité je te promets de ne jamais parler à personne de cette petite erreur de parcours. Pour finir je te paierai 10000$ par mois pour tes services. Je ne veux pas que tu te sentes floué. Cependant ce n’est pas négociable.


Je marquais un temps d’arrêt, le laisser comprendre, répondre, m’agresser s’il le voulait. Je n’avais que faire des vociférations inutiles. Pour l’instant j’attendais juste un instant avant de lâcher une dernière bombe de la soirée. Parler autant m’avait donner soif, je commandais d’un geste de la main trois coupes de champagnes de plus ainsi qu’un gin fizz, qu’il avait presque fini. Je bus le contenu de ma coupe en un clin d’œil au moment où arrivait ma commande. Je lui donnai son verre ainsi qu’une coupe de champagne.

    Lune » Et bien sûr, en acceptant tu auras accès à ce que je sais de ce qu’il s’est passé durant cette fameuse nuit. Allez, santé !


Je levai ma coupe de champagne et trinquai avec lui. Il n’avait certes pas accepté officiellement, mais il le ferait dans quelques secondes. Je ne le voyais pas prendre de tels risques par pure fierté. Son arrogance avait forcément des limites et s’il était véritablement arrogant il comprendrait qu’un scandale sur sa sexualité ne ferait pas bon effet. Voilà maintenant que je buvais mon champagne je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir heureux, le devoir accompli.
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MessageSujet: Re: « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. EmptyJeu 29 Avr - 19:00



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- Rien d’illégal. Il suffit de graisser les pâtes des bonnes personnes. Mais, Angel… Tu n’as pas le choix. Tu crois avoir le choix, mais tu vas accepter. Je n'aurais jamais dû lui laisser la parole. Dès que j'entendis ces paroles, le petit sourire que j'affichais, se dispersa instantanément devant lui. Il venait de me payer un gin fizz et le besoin de boire m'arriva soudain en pleine face. J'attrapais donc mon verre alors que mon voisin de table me fixer sans que je ne sache pourquoi. Il savait des choses. J'en étais certain. Mais quoi ? Que pouvait-il avoir sur moi, lui donnant une telle confiance en lui et en ses paroles ? J'avais des choses à cacher comme tout le monde. Certaines moins que d'autres, mais je n'aimerais que mon passé refasse surface ainsi et surtout à cause d'un inconnu. 2002 t’en souviens-tu ? Pauvre môme effondré que tu étais après qu’elle t’ait largué. Je pense que depuis le temps le Wellingayton Club a dû t’oublier, mais moi je me souviens bien de ton déhanchement saccadé. Je sais tout de l’histoire. Du début à la fin. Je pense te l’apprendre mais il est mort quelques jours après votre nuit.

Comment pouvait-il connaître cette histoire ? Même pour moi, la fin était flou. Je me souvenais surtout du lendemain matin et du début de la soirée ainsi que du petit "déhanché saccadé" que j'avais entrepris devant un public totalement masculin et gay. Boire pour supprimer la souffrance d'une rupture et d'un amour perdu n'était plus dans mes habitudes aujourd'hui. Pourtant, lors de cette nuit de 2002, j'avais dépassé haut la main le pas de la sobriété. Je dois bien avouer que j'aurais préféré oublier cette soirée bien arrosée ainsi que le réveil plus que surprenant que j'avais eut.

      ♣ FLASH BACK. Il y a 8 ans. Juin 2002. 08H43. Lieu Inconnu, Nouvelle-Zélande.

      Mes yeux s'ouvrirent enfin. Je ne me souvenais pas de m'être endormi. Je ne me rappellais pas non plus du lieu dans lequel je me trouvais. J'observais un peu partout autour de moi avant de me redresser dans un lit que je connaissais pas, remarquant au passage tous mes vêtements étalés sur le sol de la pièce. Même mon sous-vêtement s'y trouvait. J'avais dû terminer ma nuit chez une demoiselle dont je ne me souvenais pas. Je le regrettais déjà. Je n'étais pas du genre à coucher avec la première venue et encore moins à boire commeje l'avais fait hier soir. J'avais mal au crâne et plus je réflichissais sur cette fin de soirée, plus j'avais l'impression que ma tête allait exploser. Je me retournais alors en direction d'une présence qui n'était pas la mienne. Je ne savais pas encore comment je pourrais réagir en la voyant ? Je ferais ça suivant mon instinct. C'était le plus simple pour ne pas se prendre la tête si tôt le matin.

      - Putain, c'est pas vrai !! Hurlai-je tout en recouvrant mon entre-jambe avec le peu de drap que je pus attrapé au vol. Je n'arrivais toujours pas à me faire à ce que je voyais. Pourquoi me retrouvais-je nu aux côtés d'un autre homme également nu et qui ne semblait pas interpellé par le fait que je sois dans son lit. Par mon cri, ce jeune homme qui devait être un peu plus vieux que moi, se réveilla. C'est quoi tout ça ? Et t'es qui toi ?
      - Recouches-toi et dors, s'il te plait. Je me surpris à reculer d'un coup hors du lit, emportant avec moi le seul tissu qui recouvrait cette autre homme. Je me tournais rapidement, me baissant pour attraper mes vêtements. Pourquoi pars-tu ? Tu ne veux plus me voir ? Tout ceci me mettait vraiment mal à l'aise.
      - Heu... C'est juste que j'ai du boulot et je suis pressé.
      - Tu n'oublierais pas ceci. Me dit-il en tendant mon boxer que j'avais zappé dans l'empressement de mon départ.
      - Merci... Lui répondis-je sur un air gêné avant d'attraper ce qui m'appartenait et de l'enfiler à l'abrit de tous les regards. Je partis d'ici, une fois que je fus habillé.

      Retour au Présent ♣


- Soyons clair. Je m’appelle Lune. Je ne te veux aucun mal. Je veux juste t’engager pour mener ta petite enquête et me donner les informations avant de t’en servir dans tes articles si tu le souhaites. En gage de ma sincérité je te promets de ne jamais parler à personne de cette petite erreur de parcours. Pour finir je te paierai 10000$ par mois pour tes services. Je ne veux pas que tu te sentes floué. Cependant ce n’est pas négociable. Je vidais ma boisson d'un coup. Je ne voyais vraiment pas en quoi ces informations pourraient lui être utile. Certes, il me proposait une somme plus que conséquente pour un travail que j'aurais fait sans lui et sans son argent. Comment pouvais-je refuser ? J'avais une belle vie, je le savais. Mais il m'arrivait quand même de finir certain mois avec un compte presque vide. Surtout, qu'apparement, je n'avais pas le choix. Je devais accepter. Ou sinon... Je ne savais même ce qu'il pourrait arriver. Mais je craignais cette réponse. Et bien sûr, en acceptant tu auras accès à ce que je sais de ce qu’il s’est passé durant cette fameuse nuit. Allez, santé !

Un nouveau gin fizz fit son apparition. Je ne savais plus quoi faire. Au fond de moi, j'avais envie de refuser. Juste par provocation. Mais était-ce judicieux ? Cet homme semblait sûr de lui, bien plus que je ne l'étais actuellement. Dans un sens, il me faisait peur. Peur car je ne pouvais savoir quelle réaction il aurait en fonction d'une réponse que je pourrais formuler. De plus, il me perturbait. Mon regard toujours plongé dans le sien, je jouais avec mon verre rempli, le faisant aller d'une main à l'autre. J'en bus une gorgée avant de prendre enfin la parole.

- Je ne vois pas comment je pourrais refuser. Le problème, c'est que je ne vois toujours pas en quoi ces informations pourraient vous être utile. Je suis journaliste. Je n'ai pas pour habitudes de vendre les indices que je trouve au premier venu. Lui dis-je sur un ton neutre et sans émotions, accompagné d'un regard assez dur, froid et distant. Attention, je n'ai pas dit que je refusais. Cependant, je n'ai pas dit, non plus, que j'acceptais. Montrez-moi votre intérêt pour mes services en m'offrant quelques chose qui puisse me donner confiance en vous. Car il est clair que je n'ai pas du tout confiance. Un silence de quelques secondes apparut, juste le temps que je prenne mon verre et que je le porte à mes lèvres pour en boire son contenu. Vous avez toutes les cartes en main. Ma décision ne dépend plus que de vous. Un petit sourire mesquin se dessina sur mon visage.
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MessageSujet: Re: « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. EmptyJeu 29 Avr - 23:46

    L’ambiance des cafés avec quelques choses de plus tamisée que celles des lieux rustres, presque outrageants pour les mœurs qu’il avait connu alors qu’il n’était qu’un jeune homme. Un homme voyez, non pas cette sorte de croisement génétique entre l’homme et le vampire. Ce que l’on appelait Valtafëa. Depuis sa reconversion, mille cinq cent ans plus tôt, les choses avaient drôlement changé. Evolué diraient certains. Mais pour Lune la dépravation et tous les plaisirs qu’elle entraînait n’étaient pas forcément un bien. Il voyait en ça une sorte de mal qui rongeait l’humanité et dont lui-même avait du mal à se passer. Pourquoi ? Il n’aurait su le dire, la seule chose qu’il constatait, avec une certaine amertume il le fallait concéder, c’était qu’il éprouvait un dégoût aussi profond pour les hommes que son engouement pour la race humaine était grand.

    L’humanité lui donnait parfois la gerbe dans sa toute démesure. Se croyant la seule sur terre, elle n’hésitait pas un instant à saccager la vie des autres êtres en parfaite égoïste qu’elle était. Elle négligeait une chose, un stade de conscience plus élevé qui vivait en elle sans qu’elle ne le sache. Lune n’avait jamais participé à l’humanité de façon active. Son jeune âge à l’heure de sa mort ne lui avait pas permis d’accéder au rang d’homme véritable. Il n’avait pas encore vu son père mort, il devait se marier peu de temps après. Voilà pourquoi maintenant qu’il était un Valtafëa, il remerciait celui qui lui avait donné un second souffle de vie. Pour ce bonheur, le bonheur de cet instant. Même si l’entêtement du jeune et bel Angel lui tapait sur les nerfs, même s’il aurait pu le tuer. Lune voyait très clairement que cette vie valait mille fois mieux que son ancienne vie et des millions de fois mieux que la mort.

    Ce fut la raison pour laquelle il ne céda pas, ni à la colère, ni à l’empressement. Il était l’être le plus posé qui soit. Alors de la répartie faiblarde du journaliste à son sourire mesquin, rien ne le mettait hors de lui. Pourquoi ? Mais parce que se mettre en colère, montrer son énervement, c’était lui exposer une victoire. Alors, les yeux plongés dans ceux de son ennemi du moment Lune ne pouvait s’empêcher de sourire. Il riait presque. Ce n’était pas de l’amusement, pas uniquement, il y avait aussi de la moquerie dans ce sourire et Angel, en homme ayant un brin d’intelligence, le savait parfaitement. Le Valtafëa ne s’en cachait d’ailleurs pas.

      Lune » J’avais oublié à quel point certains mecs peuvent être sûrs d’eux. Angel, tu n’as pas à avoir confiance en tes employeurs, tu fais ce qu’ils te demandent et ça marche bien ainsi. Mais je serai ravi de répondre à tes questions, une fois que tu me tutoieras.


    Il se tut un court instant, laissant l’autre placer sa réplique. Avant de reprendre un brin ennuyé.

      Lune » Mon intérêt ? J’aime tout savoir et ces meurtres m’intriguent énormément. De plus je compte racheter une partie des actions du journal de Wellington et j’ai vraiment envie que ce qui sera publié valle la peine.


    Une autre pause. L’écouter parler encore et encore alors qu’il s’embourbait dans des inepties était assez drôle.

      Lune » Une preuve ? Je te donnerais le dossier sur tout ce que j’ai appris entre la soirée et la mort du gars avec qui tu as passé une nuit en 2002. Convaincu ?
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Angel McGregor

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MessageSujet: Re: « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. EmptyVen 30 Avr - 16:42



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Il était assez difficile de comprendre où voulait en venir ce Lune. Il était plus jeune que moi, j'en étais sûr. Peut-être avait-il 24, 25 ou encore 26 ans ? Je lui donnais un âge dans ces trois choix. Mais ce qui restait était son regard. Si l'on faisait abstraction de son apparence physique, ses yeux nous donnaient un âge totalement différents de celui auquel on aurait pu croire. Le jeune homme semblait avoir vu plus de choses et d'évènements que personne d'autre. Son regard perpétuait des années et des années de peur, de joie et de tristesse. C'était étrange que son corps soit si jeune et ses yeux si matures. Cependant, je ne pus faire aucun rapprochement. Pour moi, il était simplement plus mûre que d'autres de son âge.

- Une preuve ? Je te donnerais le dossier sur tout ce que j’ai appris entre la soirée et la mort du gars avec qui tu as passé une nuit en 2002. Convaincu ?
- De toute façon, je n'ai pas le choix. Confiance ou non, je suis bien obligé d'accepter. C'est bien ce que tu m'as dit au départ, n'est-ce pas ? Lui dis-je tout en levant mon gin fizz pour le porter à mes lèvres qui en redemandaient encore une gorgée. Mais je ne suis toujours pas convaincu. Il me faudra déjà voir ce foutu dossier avant de m'accorder le droit d'une confiance envers un homme que je connais à peine mais qui sait déjà tout sur moi. Rien que ce fait me force à ne pas avoir confiance.

je le fixais une nouvelle fois de mes yeux azurés, tentant en vain de comprendre véritablement ses motivations et si oui ou non je pourrais un jour accorder cette confiance que Lune désirait tant et que je ne donnais pas au premier venu pour 10 000 dollar néo-zélandais par mois. car sans confiance, il était très difficile pour moi de travailler avec n'importe quelle personne. C'était comme ça. Il devait au moins y avoir une bonne entente pour commencer un projet professionnel et je ne pouvais pas dire que ma relation avec ce buveur de champagne était dans cet ordre. Mais comme je venais de le dire, je n'avais apparement pas le choix. Je devais accepter ou le pire pourrait m'arriver.

Je n'aimais pas me retrouver dans ce genre de situation. J'aimais avoir le choix et je le voulais aujourd'hui comme je l'avais eut hier. Un choix entre deux couleurs, entre deux femmes, entre deux évènements, entre deux fêtes, etc... Et ce Lune me mettait dans une situation dont je n'avais pas l'habitude et dont je me serais passé volontier en cette soirée qui était faite au départ pour me détendre et ne plus penser au boulot. Du coup, je n'avais qu'une seule envie : le provoquer encore et toujours plus qu'auparavant. Je voulais qu'il se montre sous son vrai jour. Mais pour le moment, il semblait plus calme que jamais et ça m'énervait car je n'arrivais pas à en faire ce que je veux, à le manipuler comme je l'aurais souhaité. Une seule solution me vint alors à l'esprit.

- Je vais réfléchir à ta proposition. Dis-je tout en me levant pour ensuite finir cul sec le verre que le jeune Rockhood venait de m'offrir. En attendant, je préfère partir et rejoindre mes amis, leur compagnie et leur débilité sont bien plus amusantes que de rester ici assis à boire avec un inconnu. Bonsoir, Lune.

Puis je partis en direction de la piste de danse, endroit où mes trois amis avaient trouver refuge lorsque ce jeune homme aux yeux intriguant les avait dégagé. Je ne faisais même plus attention à la musique, mes pensées étant complètement dirigé vers cet homme, sa proposition et tout le mystère qui l'entourait. Je me mis simplement à bouger sensuellement au rythme de la musique lorsque j'eus enfin rejoint mon meilleur ami.

- Il te voulait quoi ce mec alors ?
- Rien de spécial. Il voulait juste m'engager et je voulais juste lui échapper. Chose que j'ai finalement réussi. Lui répondis-je avec un grand sourire.
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MessageSujet: Re: « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. EmptyLun 3 Mai - 20:55

Lune s’amusait toujours des réactions outrées que les hommes pouvaient avoir quand la situation glissait de leur avantage, quand l’adversaire était une eau qu’ils ne pouvaient attraper sans qu’elle leur coule entre les doigts. Les oreilles de Lune étaient plus performantes que celles de n’importe quel humain. Il pouvait aisément séparer les sons de la pièce, entendre les paroles de chaque personne, et même isoler les conversation du bruit que faisait la salle de fête de la discothèque. En entendant les mots d’Angel Lune sourit, il ne voyait pas dans quel domaine Angel avait réussi. Le journalisme peut-être, un peu, pour les bons lecteurs. Mais en tout cas, Lune le sentait, ce n’était pas dans sa tentation d’escapade qu’il avait réussi. En rien, en rien du tout. Lune savait exactement comment régler les choses, comment le convaincre. Mais c’était là aussi un atout pour les Valtafëa , les hommes étaient très prétentieux, M Même le plus intelligents d’entre eux n’avait pas les capacités intellectuelles pour faire face à un des immortels.

Dans un bond, qui avait quelque chose d’une grâce folle, d’une vitesse qui n’avait absolument rien d’humain, Lune se leva de son siège. Se faufilant au bar il commanda une bouteille de champagne qu’il paya avec sa carte de crédit. Sans plafond. Son regard s’était totalement désintéressé d’Angel. Son oreille était plus focalisée sur les paroles du groupe de mâles. Un sourire hautain était déjà collé sur les lèvres du non-humain de la discothèque. Leurs conversations, leurs réflexions. Ils étaient tellement primitifs par biens des aspects. Certains avaient des discours plus évolués, c’étaient ceux-là qui méritaient selon Lune de devenir des êtres de l’éternité. Angel était un être assez paradoxal. D’un côté il semblait avoir le potentiel mais d’un autre il ne semblait définitivement pas assez mûr pour accéder à une vie plus longue. Lune fut contraint d’admettre qu’Angel, malgré ses 29 années, n’avait pas encore le charisme suffisant pour prétendre à l’éternité. Lune dansait, sa bouteille de champagne à la main, oublieux de la bêtise humaine, ses oreilles étaient concentrées sur la musique. Ses yeux sur le récipient qu’il vidait plus vite qu’il ne l’aurait dû. Même s’il ne ressentait pas autant les effets de l’alcool que les humains, il commençait à sentir l’ivresse le prendre aux flancs. S’éclipsant un instant il sortit à l’air frais, fumer une cigarette.

C’était l’une des rares joies humaines dont il ne se lassait pas. Fumer le faisait planer. Ce soir là l’air était frais. Un peu comme s’il avait coupé une bière avec un joint de l’amie Marie-Jeanne. Et bien, fumer en ayant trop bu, lui donnait cette sensation d’incroyable légèreté. Les minutes passaient, très vite, au fur et à mesure qu’il éliminait l’alcool, remplaçant les toxines alcoolisées par de la nicotine. Les minutes avaient filé si vite que les gens commençaient à quitter l’endroit, la musique s’était lentement arrêtée. La discothèque devenait simple bar d’accueil. Invitant les consommateurs à prendre un dernier verre avant de rentrer chez eux à pied. Si bien qu’au bout d’un instant Lune vit les deux gars qui accompagnaient Angel et son meilleur ami. La chance semblait sourire à celui qui ne faisait pas preuve d’audace. Et la félicité continuait de sourire, au moment où le Valtafëa entrait, l’ami en question, que l’on surnommera Buck, s’en allait en direction des toilettes. Une fois la porte d’entrée fermée il pouvait aisément rejoindre la table d’Angel.

    Lune » Demain 10h, 1603 Roseneath. C’est un petit manoir, style victorien. Je n’ai pas choisi alors ne juge pas. Je te donnerais les réponses que tu voudras. Mais avant tout. Sache qu’il y a des choses qu’il vaut mieux que tu évites de savoir, pour ta sécurité. Si tu ne viens pas je jugerai notre marché nul et non avenu et… Enfin tu connais le risque.


Lune était froid, glacial c’était le mot. Il fit demi-tour, sachant qu’il avait marqué des points. Passant à côté de la porte des W.C. il décoinça le verrou, sous le regard choqué du meilleur ami d’Angel. Un regard suffit pour que celui-ci passe du regard médusé à celui plus respectueux que Lune appréciait. Sortant du bar, non sans une certaine grâce, il partit en courant, coupant à travers bois, il avait des facilités à courir, vite, loin. C’était un des avantages de la vie d’immortel. Mais demain serait une rude journée. Il devait se préparer.
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MessageSujet: Re: « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. « Murder On The Dancefloor » ♣ Lune R. EmptyLun 3 Mai - 22:07

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